AGRANDIR AUMENTAN LAS EMISIONES DE GASES
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mise en page par profclic le 21 11 2007 pour ses élèves
Por Anne Chaon AFP - hace 1 hora 23 minutos PARÍS (AFP) - il y a une heure 23 minutes

Las emisiones de dióxido de carbono de los países industrializados aumentaron en 2005, según estimaciones de la ONU publicadas el martes, a menos de un mes de la Conferencia de Bali (Indonesia), que debe elaborar la continuidad del Protocolo de Kioto, después de 2012.
Les émissions de CO2 des pays industrialisés se sont envolées en 2005, selon les estimations de l'ONU publiées mardi, à moins d'un mois d'une conférence clé à Bali (Indonésie) qui doit donner une suite aux premiers engagements du Protocole de Kyoto, après 2012.

"Las emisiones de gases de efecto invernadero experimentaron niveles próximos al récord: a la baja entre 1990 y 2000, comenzaron a aumentar entre 2000 y 2005, ...
"Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint des niveaux proches du record: en baisse de 1990 à 2000, elles ont recommencé à augmenter entre 2000 et 2005, ...

... Esta tendencia alcista se debe "al mismo tiempo a los países muy industrializados y a los países del antiguo bloque del Este, que han reanudado su crecimiento económico" . El sector del transporte es donde las emisiones han "aumentado con un ritmo más rápido".
... cette tendance à la hausse est due "à la fois aux pays très industrialisés et aux pays de l'ancien bloc de l'Est qui ont renoué avec la croissance économique". Le secteur du transport, en particulier, est celui dont les émissions ont "augmenté au rythme le plus rapide".

Los firmantes del Protocolo de Kioto se comprometieron a reducir en un 5% sus emisiones para el período 2008-2012 con respecto a 1990, pero sólamente los 36 países industrializados citados en el Anexo 1, han respetado los objetivos "diferenciados" de reducción.
Les signataires du Protocole de Kyoto se sont engagés à réduire de 5% les émissions mondiales pour la période 2008-2012 par rapport à 1990, mais seuls les 36 pays industrialisés - dits de l'Annexe 1 - sont tenus de respecter des objectifs "différenciés" de réduction.
Parmi eux, seuls quatre - France (-1,9%), Allemagne (-18,4%), Suède (-7,3%) et Royaume-Uni (-14,8%) - ont effectivement réduit leur pollution. A l'inverse, certains ont atteint des plafonds comme l'Espagne (+53% en 2005 par rapport à l'année de référence, 1990), le Portugal (+ 42,8%), le Canada (+25%) ou l'Irlande (+26%).

A pesar de todo, la ONU ha estimado una reducción total del 11% entre 2008 y 2012 para los países industrializados que ratificaron Kioto, haciendo valer que en 2005 ya estaban "entre un 3 y un 5% por debajo de sus niveles de 1990".

Malgré tout, l'ONU escompte une réduction totale de 11% entre 2008-2012 pour les pays industrialisés ayant ratifié Kyoto, faisant valoir qu'ils étaient déjà en 2005 "entre 3% et 5% en dessous de leurs niveaux de 1990".

Esta proyección reposa en gran parte en los resultados de 17 "economías de transición" de Europa del Este, cuyas emisiones han llegado a reducirse a la mitad (Estonia), e incluso un 58% (Letonia), tras el cierre de las fábricas o de las centrales eléctricas obsoletas heredadas de la era soviética.
Cette projection repose en grande partie sur les résultats des dix-sept "économies en transition" d'Europe de l'Est, dont les émissions ont parfois diminué de moitié (Estonie) et même -58 % (Lettonie), après la fermeture d'usines ou de centrales électriques obsolètes héritées de l'ère soviétique.

Con respecto a Estados Unidos y Australia, que no ratificaron el tratado y no están sometidos a ninguna obligación, aumentaron su emisión de gases de efecto invernadero en un 16,3 y un 25% entre 1990 y 2005.
Quant aux Etats-Unis et à l'Australie, qui n'ont pas ratifié le traité et ne sont donc soumis à aucune contrainte, ils ont vu leurs gaz à effet de serre augmenter respectivement de 16,3 et 25 % entre 1990 et 2005.
"Le message aujourd'hui, c'est que la tendance (à la hausse) est préoccupante. Mais les pays commencent à mettre en place des politiques qui leur permettront d'atteindre les objectifs de Kyoto", veut croire Yvo de Boer.

También apuesta el desarrollo del mercado del CO2 en los próximos años, subrayando que el Protocolo de Kioto ha generado 30.000 millones de dólares en 2006, especialmente en el mercado europeo de permisos de emisión.
Il mise aussi sur le développement du marché du CO2 dans les prochaines années, faisant valoir que le Protocole de Kyoto a généré 30 mds de dollars en 2006, essentiellement sur le marché européen des permis d'émission.
"Kyoto a montré qu'il était un instrument efficace" contre le réchauffement, assure-t-il, alors que tout l'enjeu de la prochaine conférence des Nations unies sur le climat, du 3 au 17 décembre en Indonésie, sera d'ouvrir les négociations pour renouveller les engagements au-delà de 2012.

El objetivo de un 5% menos parece muy escaso con respecto a las recomendaciones de los expertos del clima nucleados en el Panel Intergubernamental sobre Cambio Climático (IPCC, por sus siglas en inglés), que el pasado fin de semana presentaron en Valencia una síntesis de sus documentos según las cuales de aquí a 2050 las emisiones de gases con efecto invernadero deberían ser reducidas en un 50% para contener el calentamiento del planeta en 2 grados centígrados de aquí a final de siglo.
L'objectif de moins 5% reste très minimaliste par rapport aux recommandations des experts du climat, le Giec, qui a rendu ses conclusions la semaine dernière: les émissions de gaz à effet de serre devraient être réduites de 50% d'ici 2050 pour contenir le réchauffement de la planète à +2°C à la fin du siècle.

"Es seguro que queda mucho por hacer para llegar a lo que los científicos juzgan necesario. Es por lo que poner en marcha el proceso de Bali es tan esencial, con un calendario y una fecha tope", insitió De Boer.
"C'est sûr qu'il reste beaucoup à faire pour arriver à ce que les scientifiques jugent nécessaire. C'est pourquoi démarrer le processus à Bali est tellement essentiel, avec un calendrier et une date butoir", a insisté M. De Boer.


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